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C'est la plus performante, la plus rapide, la mieux équipée, la plus complexe, et la plus chère... des 405!
C’est au Mondial de Paris de 1992 que Peugeot présente la 405 T16. Esthétiquement parlant, quasiment rien ne change, la berline française reste très discrète.
Sous le capot, cette version délaisse le moteur atmosphérique pour une unité suralimentée. Ce 4 cylindres turbo de 2 litres à 16 soupapes est lourdement retravaillé et profite des solutions très avancées pour l’époque pour développer ses 200 chevaux de 5.000 à 6.500 tr/min. Le couple maximum de 288 Nm est quant à lui, délivré dès 2.600 tr/min. Une fonction « overboost » permettait même de faire temporairement grimper la puissance à 220 ch et le couple à près de 320 Nm !
Moteur 2L (1998cm3), 16 soupapes, turbo Garett T25 à géométrie variable, transmission intégrale permanente avec visco-coupleur pour le différentiel central et mécanisme Torsen pour le différentiel arrière (voir rubrique "les 405 4X4"), boîte manuelle 5 rapports, overboost passant la puissance maxi (4800 tours/min) de 200 à 220 chevaux et le couple maxi (2200 tours/min)de 285Nm (29Mkg) à 315Nm (32Mkg) pendant 45 secondes, jantes 16" et pneus 205/50/16.
Face au chrono, la 405 T16 reprenait l’avantage face à sa rivale au losange : 235 km/h et 7 secondes au 0 à 100 km/h. Mais surtout, l’efficacité routière du modèle combinait confort de roulage, stabilité dans les longues courbes et agilité dans le serré ! Un comportement routier qui ne dépayserait pas le conducteur actuel… En revanche, cette efficacité avait pour inconvénient de lisser les sensations sportives.
Ses signes extérieurs de reconnaissance sont le sigle arrière "T16", son becquet arrière spécifique qui descends plus sur le coffre et s'élargit, et ses roues de 16".
Elle a été produite pendant seulement deux années à environ 1000 exemplaires, 380 pour la France, dont trente pour la gendarmerie française pour les interceptions d'autoroutes, et quelques 620 pour l'étranger. Il faut dire que Peugeot a sorti cette version un peu trop tard (les familliales sportives commençaient à être en perte de vitesse à cette époque), et surtout à un prix très élevé (plus de 220 000Francs, ce qui était très cher pour l'époque).
