Notre Ferrari 550 Maranello
Autant que le V12, l’histoire d’amour entre le cheval cabré et les moteurs avant est entrée depuis bien longtemps dans la légende. Si Enzo Ferrari aimait les douze cylindres en V, il les aimait à l’avant de ses autos. Pour lui, ce sont les chevaux qui tirent la charrette et non l’inverse. Difficile de lui donner tort par cette image plus que vivante. Même le jeune et talentueux Mauro Forghieri en fera les frais, en voulant imposer l’architecture du moteur central arrière en 1964. Malgré les critiques des fervents supporters et mécaniciens qu’il côtoyait, Enzo lui fit confiance et ainsi débuta la fin d’une signature et d’une marque de fabrique chère au Commendatore. Pour autant, c’est presque dix ans plus tard que les autos de série adopteront ce même principe, pour au moins 40 ans. La dernière Ferrari à moteur avant fut la Daytona. Alors qui pour succéder aux BB et autres Testarossa ? Grâce au nouveau directeur, un certain Luca Cordero di Montezemolo, Ferrari fit un grand bon dans le passé, puisant ainsi dans son histoire la plus glorieuse pour le plus grand plaisir de tous. De là naquit l’une des plus emblématiques Ferrari de l’époque contemporaine, post-Enzo : la 550 Maranello. D’un dessin signé pininfarina, d’une ligne rappelant les grandes années, d’un capot long trahissant le V12 - répondant au code F133 hérité de la 456 - flanqué en amont du pilote, la Maranello allait devenir la digne héritière de la Daytona. Contrairement à la 456, la Maranello reçoit 43 chevaux de plus, portant sa puissance totale à 485 ch pour un couple de 568 Nm à 5000 trs/min. Au total, 3083 unités seulement seront produites avant qu’elle ne soit remplacée en 2002 par la 575M. La Maranello ne pouvait pas mieux porter son nom, tant elle porte en elle l’ADN de l’une des plus célèbre marque automobile, sans doute la plus célèbre. Un collector, futur ultra collector, la Maranello n’a pas d’équivalence. C’est le moment ou jamais...
Notre Ferrari 550 Maranello - châssis ZFFZR49B000120814 et numérotée 38272 - est sortie de l’usine en 2000. Dans la très rare et très convoitée configuration Gris Titane / intérieur Cartier, notre Maranello se distingue également par une finition “Daytona”, une ligne d’échappement spécifique en inox ainsi qu’un kit de frein spécial. Enfin, elle dispose de sa bagagerie Cartier d’origine - disponible en option, en parfait état et accompagnée des housses d’origine. Immatriculée pour la première fois le 01/10/2000, elle fut livrée en Suisse au Garage Zénith Ferrari à Sion. Après être passée par Saint-Gervais, notre Maranello demeure sur Paris depuis maintenant 7 ans. Elle cumule donc trois propriétaires et 84.000 km. Toujours entretenue dans le réseau Ferrari, entretien et suivi certifiable via le carnet et les différentes factures, notre 550 Maranello est en très bonne forme. Bien qu’elle présente très bien, quelques défauts - carrosserie / plastique - seront à noter (voir photos), maladie récurrente sur les autos de cette époque. Deux clés sont disponibles, pour trois commandes à distance, ainsi que le manuel d’entretien d’origine. Cerise sur le gâteau, cette Maranello pourrait être votre ticket d’entrée au Club Ferrari, puisqu’elle y est répertoriée et suivie depuis de nombreuses années.
Dans ce qui est probablement l’une des plus belles configurations, cette Maranello à l’entretien irréprochable, aux options exclusives et à l’historique limpide est définitivement une occasion à ne pas rater d’acquérir l’une des dernières grandes Ferrari à moteur avant, encore abordable.
Utilisation
- Bien plus facile à vivre qu’une Daytona, une BB ou une TR, la Maranello jouit des avantages d’une voiture contemporaine, bien qu’elle fête cette année ses 24 ans (déjà…). Elle peut donc s’utiliser au quotidien, en ville, autant qu’en weekend, que ce soit en autoroute ou sur des petites routes enlacées. Il faudra toutefois bien surveiller votre consommation en daily, bien évidemment.
Entretien
- Une Ferrari, ça s’entretien. Il faudra donc bien faire attention à respecter les contrôles réguliers des différents organes. De même, il faudra compter sur des réseaux spécialisés. Ces mécaniques ne sont pas à prendre à la légère, la performance, la qualité et l’exclusivité ont un prix.
Historique
- Un historique limpide. Livrée neuve dans le réseau Ferrari Suisse, en l'occurrence le Garage Zénith à Sion, l’auto a traversé la frontière pour quelques mètres, passant une partie de sa vie à Saint-Gervais (d’où l'immatriculation actuelle). Elle fut ensuite acquise par la propriétaire actuelle, à Paris en 2013. Le tout est retraçable grâce aux carnet d’entretien soigneusement rempli et aux différentes factures.
Modifications
- Moteur : Entièrement d’origine
- Esthétique : Teinte d’origine, intérieur d’origine
- Électrique : Aucune modification
Qualités et Défauts
- Les qualités :
- Parfaite santé mécanique !
- Une configuration rare
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- Digne héritière de la Daytona, une côte en constante hausse
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- Historique limpide
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- Auto bien connue du club Ferrari
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- La bagagerie d’origine
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- Les défauts
- Les plastiques vieillissent, maladie de cette auto
- Quelques défauts de carrosserie
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- Kilométrage
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- Entretien onéreux
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Frais à prévoir dans l'immédiat
Aucun !
À noter : à la différence de nos autres autos, Mecanicus assure le dépôt vente de celle-ci et n’en est donc pas propriétaire.