L’histoire de la 911 Carrera 3.2 «G »
La 911 existe depuis déjà 10 ans lorsque Porsche se décide à faire évoluer son modèle phare, en effet en 1974, la 911 connait de profonds changements avec cette nouvelle version « G ».
Reconnaissable parmi toutes avec ses pare-chocs à soufflet, le logo type "911" noir sur le capot arrière en dessous de la grille moteur noire et le bandeau Porsche entre les feux arrières. Intérieurement, elle ne se distingue en revanche que par ses sièges avec appui-tête intégrés.
Au salon de Francfort 1983, la marque de Stuttgart présente la Carrera 3.2, esthétiquement le look n’évolue que très peu par rapport aux SC.
Un nouveau spoiler intégrant des antibrouillards ou un logo Carrera sur le capot moteur font partie des petits détails propres à la 3.2.
A l’intérieur, l’ambiance typique des 911 est toujours aussi présente sur les Carrera 3.2, le conducteur s’installe dans des sièges réglables dans tous les sens et peut donc profiter d’une position de conduite parfaite. La qualité d’assemblage est irréprochable, l’impression de robustesse est plus que présente à bord. Cependant, la véritable expérience de la 911 débute lorsque le conducteur insère la clé à gauche et la tourne pour mettre le contact. Le 6 cylindres à plat se lance dans un rugissement propre aux moteurs refroidi par air.
Sur la route, la conduite de la Carrera 3.2 reste typique des 911 de l’époque : virile. L’absence de direction assistée et de toute aide de conduite couplée au moteur placé en porte-à-faux arrière donne de véritables sensations et même l’impression de faire corps avec la voiture est réel et ce, même à basse vitesse.
La concentration et le coup de volant que nécessite la voiture pour être emmenée sur petites routes procurent un véritable plaisir de conduite, toujours accompagné de la bande sonore magique du flat-6, rauque à bas régime et métallique dans les tours. Le bloc est couplé à une boite de vitesse particulièrement agréable à manier (en particulier les G50 installées sur les Carrera 3.2 à partir du millésime 1986).
Notre Porsche 911 3.2 G50
Notre exemplaire fut livré neuf en 1988 dans le sud de le France. L’auto a connu 6 propriétaires avant son dernier acquéreur, situé en région Lyonnaise. Nous disposons de l’historique du véhicule depuis 2002. Celui-ci se compose d’une photo du carnet d’origine et de toutes les factures depuis 20 ans.
Commençons par sa configuration: blanc Grand Prix avec un magnifique intérieur prune. Une configuration rare, élégante et terriblement efficace. Les phares longue-portées d’origine (en option à l’époque) viennent parfaire le style eightee’s de cette reine de beauté. Sur l’étiquette présente sous le capot, chère au Porschiste, sont présents les codes options suivants: C05, 395, 425, 567, 650. Ces chiffres traduisent un toit-ouvrant, un essuie-glace arrière, un pare-brise teinté vert ainsi que des jantes en métal légers forgées. Au cours de sa vie notre auto a subi un seul choc, réparé avec le plus grand soin par Porsche, factures à l’appui. Délaissons cette partie rébarbative pour le côté passionnel de l’auto.
La type G reste pour nous l’une des générations les plus abouties de 911.
Le 6 cylindres à plat reste une valeur sûre procurant plaisir et sensations tout en restant fiable et raisonnable. L’utilisation du 3.2L est sublimée par la nouvelle boîte maison G50. Apparue en 1987, elle apparaît plus efficace et utilisable en conduite dynamique que sa devancière 915. La polyvalence est un atout prépondérant de la 911 et la type G en est un bon exemple.
Notre auto vient de s'offrir une étanchéité moteur ainsi qu'un embrayage neuf pour la vente.
Cette 911 3.2 G50 constitue une belle opportunité d’acquérir l’essence même de la 911 dans une configuration rare. La côte de ces autos étant sur une pente ascendante, il devient urgent de se faire plaisir…