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Les constructeurs (automobiles) disparus de Franche-Comté - Onoto/ Captivante - Partie 4

Onoto

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En 1906, Fernand Bourgeois, originaire de Montbéliard (25), crée une fabrique de cycles Faubourg de Chalon à Dole dans le Jura. Il construit vers 1921 un premier atelier de fabrication puis un second, 4 ans plus tard. Ce dernier est agrandi vers 1927, 1934 puis 1939. En 1951, la société Fernand Bourgeois devient Onoto-Fernand Bourgeois et Cie S.A.R.L..

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Au début des années 1960, la production atteint 6000 à 7000 bicyclettes, cyclomoteurs et motocyclettes par an. Les pièces détachées proviennent de Saint-Étienne (42) et les tubes sont acheminés depuis Lyon (69) et depuis le nord de la France. Les moteurs, quant à eux, sont principalement fournis par Ydral, VLT et JAP (région parisienne).

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Les années 60 voient l’entreprise décliner : de 50 ouvriers en 1939, l’effectif tombe à 30 en 1960. L’usine abandonne progressivement son activité de production de cycles et motocyclettes et se diversifie dans la construction de mobilier scolaire. Elle ferme définitivement ses portes en 1971.

 

Captivante

Son histoire débute au début du XXème siècle quand Albert Jeunet ouvre un magasin de cycles et de machines à coudre à Arbois, dans le Jura (39).

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En 1929, Albert et son frère Jean s’associent pour créer une manufacture de bicyclettes Les Cycles Captivante sis avenue de la Paix dans un premier temps, puis faubourg de Besançon, à Dole (39), dans l’ancienne scierie Brochet. Jean s’oriente plutôt vers la distribution et ouvre un magasin sis rue d’Auxonne à Dijon (21). Plus tard, les vélos Jeunet convaincront des grands noms du cyclisme comme Eddy Merckx et Jacques Anquetil.

En 1948, sous le nom des Ets Jeunet, l’entreprise des deux frères ouvre un nouveau second point de vente à Dijon, situé au 3 avenue Foch à quelques pas de la gare, dans lequel sont commercialisés Les Cycles Captivante. Dans les années 50, la production de cyclomoteurs et de motocyclettes Jeunet et Captivante commence et mobilise jusqu’à 250 salariés. L’entreprise rejoint le groupe Sevma en 1958. Leurs bicyclettes sont fournies à Manufrance qui les commercialise sous la marque Hirondelle de 1964 à 1967, date à laquelle les frères Jeunet cessent de les vendre sous leur propre nom.

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Au cours de cette décennie, Les Cycles Captivante côtoient de prestigieuses marques de deux roues motorisés comme Vespa, Lambretta, Manurhin, BMW. En 1964, les motocyclettes Honda complètent la gamme.

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L’aventure s’achève en 1976 dans l’usine inaugurée trois ans plus tôt, faubourg de Gray à Dole. L’usine est reprise par l’entreprise de cycles Gottfried de Mulhouse.

Note : Le musée associatif des véhicules anciens de Perrigny (39) recense de nombreux deux roues de ces deux marques appartenant à des collectionneurs privés.

 

Crédits : Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté, Société d’Histoire de Nanterre, Patrimoine Automobile .Com, Sheldon’s Emu, Mémoire du cycle, Encyclo du vélo, Gazoline, Gallica.

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