Aux prémices de l’Automobile, les constructeurs débordent d’ingéniosité pour se démarquer les uns des autres tant d’un point de vue mécanique que d’un point de vue de la carrosserie. De nombreuses carrosseries aux formes des plus surprenantes vont ainsi émerger.
Automobile basse découverte à 2 places dont le nom provient de la voiture hippomobile équivalente, le duc (hippomobile).
Une des premières nées sur les automobiles quatre places, la disposition vis-à-vis consiste en deux banquettes placées face à face. La banquette sur laquelle est assis le conducteur est placée au-dessus du moteur qui entraîne les roues arrière et la seconde banquette se trouve naturellement en face pour ne pas tourner le dos au chauffeur.
Issue de la voiture hippomobile, cette carrosserie comporte une banquette avant et un espace arrière fermé latéralement. Ce dernier intègre deux sièges dont l’accès se fait par une porte arrière. Parfois des bancs longitudinaux se substituent aux deux sièges ; dans ce cas, le tonneau est appelé break.
Assez répandue dans les années 1920 et 1930, cette carrosserie étrange, pourtant typiquement héritée de l’époque des voitures à cheval, possède 2 ou 4 portes pour 4 places combinant des vitres latérales à l’avant et un arrière décapotable.
Très répandue dans les années 1920 et 1930, cette carrosserie allongée (ou non) sans toit et sans glaces latérale offre deux places. Une capote amovible peut être présente pour protéger les voyageurs.
Une version double phaëton offre, quant à elle, deux rangées de deux sièges et parfois quatre portes.
Après guerre, ce type de carrosserie n’apparaît plus que sur des véhicules d’apparat réalisés sur commande. Seuls trois modèles ont été produits en série :
Cette carrosserie peut également porter le nom de Cabriolet 4 portes.
Quant au torpédo, il ne s’agit finalement que d’un double phaëton avec des portières avant et un pare-brise.
Cette carrosserie appelée ainsi en faveur de la cour de Belgique est en réalité une carrosserie double phaéton dont l’arrière est relevé et arrondi.
Carrosserie double phaéton surbaissée, elle facilite l’accès des passagers confortablement assis derrière le chauffeur. Elle reste l’une des plus fidèles de l'héritage hippomobile.
Cette appellation désigne des versions destinées au tourisme sportif, généralement découvertes. Au fil des années, elle deviendra Roadster.
Imaginée par le carrossier Labourdette, ce type de carrosserie reprend la forme arrière incurvée en bois des bateaux du même nom. Il s’agit là d’une version luxueuse et sportive de la torpédo. Très en vogue dans la haute société, cette mode caractéristique des années folles, ne dure pas et peu de modèles sont produits.
Cette carrosserie est équipée d’un toit en toile avec un arrière ouvert. Les flancs sont généralement en bois. Il existe dans le même style des versions Normande ou Bourguignonne, plus ou moins fermées.
Carrosserie fermée à 2 portes (2 places) équipée de deux glaces latérales.
Bien particulière, cette carrosserie permettait à son propriétaire d’être à l’abri des intempéries et de conserver son chapeau haut de forme sur la tête ; c’est pourquoi la voiture se trouve très souvent haute.
Prestigieuse carrosserie à quatre places, équipant les véhicules de maître dans les années 1920 et 1930, dont les places avant, destinées au chauffeur, sont découvertes contrairement aux places arrière, destinées au propriétaire, qui bénéficient d’un compartiment couvert et confortable.
Vers la fin des années 1920, cette carrosserie précise simplement la position du chauffeur, désormais à l’abri pour conduire.
Jusqu’ici, les types de carrosseries n’étaient pas clairement définis de manière précise et rigoureuse. Certains appelaient une berline limousine, d’autres prenaient un phaéton pour un coach ou un coupé. Ainsi, la Chambre Syndicale Française des Carrossiers, sous l’impulsion de son président Henri Labourdette, a établi en juillet 1930, la nomenclature des types de voitures françaises ouvertes, fermées, et transformables.
De l’autre côté de la manche, le British Engineering Standard Association en fait de même
Ainsi que l’Automotive Engineers de New-York outre atlantique.
Cette carrosserie n’est autre qu’un coupé 2 portes avec panneau avant escamotable (en un ou deux éléments), arceau rigide et lunette arrière fixe. La désignation Targa est spécifique à Porsche qui a initié ce type de carrosserie dès 1965.
Carrosserie fermée à 2 portes (4 places) équipée de quatre glaces latérales. Les sièges avant se rabattent pour autoriser l’accès aux places arrière (sièges ou banquette).
Cette carrosserie, fermée par un toit rigide fixe, possède un pare-brise fixe, quatre portes latérales, et quatre fenêtres latérales. Le nombre de places d’une berline est au minimum de quatre.
Cette carrosserie à 2 ou 4 portes possède une ouverture découpée dans le toit recouverte d’une capote repliable vers l’arrière.
Ce type de carrosserie est similaire à une berline mais possède un hayon arrière faisant office de cinquième porte, une banquette arrière rabattable et un toit qui se prolonge jusqu’à l’aplomb de la poupe offrant ainsi un volume de chargement plus important que celui de la berline dont il dérive.
Cette carrosserie est à l’origine une carrosserie de type utilitaire habillée de panneaux en bois. A partir des années 1960, les breaks de chasse sont vus comme des breaks de luxe plutôt voués aux loisirs qu’à une utilisation intense et quotidienne.
La principale différence entre un break et un break de chasse est qu’il n’y ait que deux portes latérales. Mais dans la plupart des cas, le break de chasse est une évolution d’un coupé vers un break, ce qui donne une silhouette assez basse.
Carrosserie ouverte et découvrable grâce à une capote ou un toit escamotable et qui possède un pare-brise fixe, ainsi que des portes sans encadrement supérieur. Ce type de carrosserie offre deux portes pour deux ou quatre places.
Cette carrosserie à deux portes possède des glaces latérales fixes et coulissantes ainsi qu’une capote repliable et peut accueillir entre deux et cinq places.
Cette carrosserie est fermée par un toit rigide fixe possédant un pare-brise fixe, quatre ou six portes latérales, six glaces latérales ou plus, et dispose d’une malle arrière sans communication directe avec l’habitacle. Elle est donc équipée de vitres de custode. Elle peut accueillir trois rangées de sièges (ou 2 rangées et 2 ou 3 strapontins rabattables) laissant 6 à 9 places possibles. Elle peut parfois être livrée avec vitre de séparation intérieure.
Ce type de carrosserie très répandu aux Etats-Unis se présente par une cabine avant fermée à deux ou quatre portes et une partie arrière ouverte offrant une plateforme de chargement avec ou sans porte rabattable.
Cette carrosserie présente simplement deux portes et deux vitres.
Carrosserie à deux portes et deux places avec capote repliable et traditionnellement fenêtres latérales escamotables, ce type de carrosserie sera abandonné à la fin des années 1960.