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Suite et fin. Etape 5
J’avoue qu’au moment du petit déjeuner, des sentiments divers trottent dans nos têtes. La satisfaction d’être encore là avec une voiture qui marche bien et la perspective d’être sur la Croisette en fin d’après-midi, mais aussi la tristesse de savoir que l’aventure est bientôt terminée.
On rejoint le parc fermé vers 7hrs45 avec au programme 3 spéciales.
Environ 350km à parcourir sur des routes toujours aussi belles avec, notamment, un passage par les gorges du Verdon.
On décide de faire toutes les épreuves en profitant au maximum de ces derniers moments à rouler sur route fermée. Comme d’habitude, on est loin des premiers, mais on s’est fait plaisir.
Le repas de midi consiste en un panier repas que l’on mange sur le bord de la route dans les gorges du Verdon. Une bonne occasion de prendre quelques photos.
Les derniers kilomètres se font quasiment en convoi. La route est très encombrée dès l’instant où on s’approche de la grande bleue. On reste concentré sur le road book et on arrive sur le bord de mer sans anicroche.
Mieux même, alors que l’on se retrouve dans les bouchons à 1 ou 2 km de l’arrivée, les motards de la gendarmerie prennent les choses en main en libérant la voie gauche et en nous ouvrant la route jusqu’au parc fermé. C’est bien la première fois que je suis un gendarme motorisé avec autant de plaisir.
On passe le portique final et reçoit la médaille qui témoigne que l’on est bien arrivé ainsi qu’une bouteille de champagne pour fêter ça. Reste plus qu’à aller garer la Lancia et se congratuler avec mon coéquipier.
La fête est finie. Encore une soirée et une matinée à discuter avec d’autres concurrents et boire quelques verres. Les vainqueurs sont désignés et applaudis tout comme l’est le très beau discours d’Henri Pescarolo qui termine le Tour Auto sur sa Cobra à près de 80 ans.
On essaie de ne pas partir trop tard de Cannes histoire d’arriver à la maison en fin d’après-midi. Les 300km qui nous séparent de Montpellier se passent tranquillement en se remémorant quelques moments forts de cette fabuleuse semaine totalement hos sol.
Je ne sais pas si je remettrai ça un jour, j’aurais presque trop peur de devenir « addict », mais ce dont je suis certain, c’est que je ne regrette pas de l’avoir fait. L’ambiance est top et l’organisation au plus haut niveau. Reste plus maintenant qu’à récupérer et revenir à la vie normale. Et ça, après une telle semaine, c’est dur, très dur !
Un grand merci aux copains qui nous ont suivi et encouragé, notamment Thomas notre « porteur de bidons », à l’Atelier Vilette, qui nous a bien aidé à Clermont-Ferrand, à mon coéquipier Dominique, espèce de Mc Gyver de l’automobile et surtout, à la Lancia qui aura supporté vaillamment les 2000km de ce Tour Auto.
Crédit Photos : Laurent Salgues.MC
