L’Aston Martin DB5 est sans contestation une voiture qui est entrée dans la légende. Nul besoin d’expliquer que son image redoutable dans James Bond est inclassable. Qui plus est, son allure mêle à la perfection la pureté et un mécanisme de pointe.
Initialement, David Brown, prends les commandes d’Aston Martin en 1947. La vision qu’il veut donner est simple : produire les meilleures voitures Grand Tourisme, autrement dit, des voitures élégantes mais sportives, destinées à faire de la route. David Brown dévoile en 1950 la DB2 ; un modèle qu’il baptise à l’égard de son patronyme.
Révélée en 1963, l’Aston Martin DB5 suppléé à la DB4, dont cette dernière alliait le raffinement du design à l’italienne avec un châssis à plate-forme, partie inchangée dans la DB5, combiné au moteur six cylindres en ligne. L’entreprise anglaise doit une fière chandelle à Tadek Marek, l’Homme ayant offert un cœur aux Aston Martin.
Si les deux modèles présentent des similitudes dans leur design, la carrosserie diffère entre les deux modèles, notamment de la distance entre le toit et le coffre. En effet, celle-ci est plus conséquente sur la DB5 que sur la DB4.
La conception de la carrosserie italienne Touring fût également une transformation subtile de la DB4 avec les phares couverts comme sur la version Vantage de la DB4.
Conformément au châssis "Superleggera" de Touring, les panneaux de carrosserie en aluminium de la DB5 étaient montés sur un cadre en acier, concédant un équilibre entre robustesse et légèreté.
Sa ligne, signée Carlo Felice Bianchi de la Carrozzeria Touring, sauvegarde les mêmes traits stylistiques comme la flèche chromée sur les flancs avant et la calandre en « T retourné ». Les globes des phares carénés, déjà présents sur les DB4 Vantage et GT, soulignent les formes arrondies de l’automobile.
La DB5 laisse place à une cylindrée plus puissante grâce à un moteur à double came développer à 282 ch pour la version "standard". Elle fut le premier modèle à disposer d’une boîte de vitesses ZF à cinq rapports, permettant de parvenir à une vitesse de pointe de 240km/h ; une performance impressionnante pour l’époque. La DB5 atteint ainsi le 0 à 100 km/h en 8 secondes.
Louable au statut de LA voiture sportive anglaise, la DB5 "Silver Birch" deviendra la monture de James Bond dans les films Goldfinger (1964) et Thunderball (1965) puis dans d’autres films plus tardivement.
En 2010, l’une des deux DB5 présentes dans le film Goldfinger a été présentée lors de la vente d'automobiles de RM Sotheby’s à Londres, où elle a été vendue pour la somme fumante de 2,6 millions de livres sterling.
La DB5 a été produite en 1023 exemplaires dont 898 coupés et 123 cabriolets jusqu’en 1965. Outre les changements évidents, le cabriolet se distinguait également par un tableau de bord fini dans la couleur extérieure. Une autre option était le moteur "Vantage", équipé de trois carburateurs Weber.
Sa renommée au cinéma ainsi que son esthétisme font de la DB5 une voiture plus qu’étonnante et très recherchée.