Avec comme objectif le Championnat du monde des rallyes 1985, le développement de la nouvelle groupe B se déroule sous le contrôle des services commerciaux de Citroën. C'est la BX qui, dès 1983, est choisie.
Le cahier des charges se révèle contraignant au vu des ambitions : il faut garder l'architecture de la BX et prendre un maximum de pièces de série. Les 20 voitures sont construites par le service compétition Citroën sis à Trappes et les coques par Heuliez. Les premiers tests se déroulent sur circuit en décembre 1985, mais révèlent de gros handicaps : poids élevé, manque de puissance et suspensions hydrauliques augmentant le sous-virage. Après deux abandons pour casse et sortie de route au Monte-Carlo 1986, C'est en Suède que la BX obtiendra sa meilleure place, sixième, grâce à Jean-Claude Andruet. À leur dernière participation au rallye de l'Acropole, les trois BX abandonnent. Citroën se désengage ensuite du championnat suite aux drames du Portugal et du tour de Corse, pour améliorer ses voitures.
En dehors de l'expérience en Championnat du monde des rallyes, la voiture a été engagée en rallycross en 1989 par Jacky Pivert, mais sans résultat significatif pour lui.
En 1991, 1992 et 1993 Jean-Luc Pailler devient cependant triple Champion de France de rallycross avec sa Turbo 4x4, ainsi que Champion d'Europe de Division 2 en 1993.