Depuis sont restylage opéré en 1981 par Heuliez, la Citroën Visa débute une carrière sportive initiée par le département Citroën Compétition qui envoie la voiture dans le monde du rallye. Des déclinaisons civiles arrivent dans les concessions, parmi lesquelles la Visa GT Tonic, une série spéciale commercialisée en 1984.
Quand Guy Verrier reprend la direction de Citroën Compétitions au début des années 1980, il initie un programme sportif pour la Visa sans savoir qu’il allait donner naissance à une multitudes de variantes sportives sur la Visa. Outre le prototype Visa Lotus et les Visa 1000 pistes réalisées pour rejoindre le groupe B, des variantes civiles apparaissent pour capitaliser sur l’image de ces Visa sportives. De plus, l’heure est favorable à ces petites sportives, les versions se suivent avec succès : Visa Chrono, Visa GT, Visa GTI… et celle qui nous intéresse pour cet article, la GT Tonic.
Commercialisée à partir de Juillet 1983 (millésime 1984 donc), la Citroën Visa GT Tonic est une série limitée dont la production s’arrêtera au 2780ème exemplaire. Cette série est une sorte de synthèse entre la Visa GT apparue en 1983 dont elle reprend la base avec sa mécanique, et la Visa Chrono de laquelle elle hérite son équipement extérieur. Sous le capot, c’est le quatre cylindres en ligne de 1.360cm3 de 80Cv que l’on retrouve, accolé à une boite à cinq rapports. Cet ensemble permet une vitesse maximale à 168km/h, d’effectuer le 0 à 100km/h en 12,2 secondes ou encore de parcourir le kilomètre départ arrêté en 33,9 secondes.
Extérieurement, la GT Tonic reprend le package de la Visa Chrono, qui comprend des élargisseurs d’aile, un spoiler, des bas de caisse élargis, un pare-chocs avec spoiler et longues portées, sans oublier des jantes Amil en 13 pouces. Mais malgré ce kit, la Visa GT Tonic se la joue discrète avec une teinte unique, le blanc, qui recouvre la totalité de la voiture à l’exception du spoiler et de la jupe arrière. Des discrètes bandes décoratives noires et rouges collées sous les vitres latérales viennent rehausser l’ensemble.
Quant à l’équipement, celui-ci n’est pas en reste avec deux rétroviseurs extérieurs et un essuie-glace arrière. Dans l’habitacle, la voiture s’équipe du tableau de bord de la Visa Chrono avec quelques légères modifications au niveau des cadrans. Un volant sport à trois branches venant de la Chrono est intégré à la voiture, qui s’équipe aussi des fauteuils de la Visa GT équipés d’appuie-têtes.
Bref, on a à peu près fait le tour de cette série limitée qui ne sera pas évidente à trouver de nos jours en raison d’un cheptel initialement réduit, cette version aurait été par la suite massivement utilisée en rallye et a payé un lourd tribu avec les modifications exigées dans ce sport, quand certains modèles n’ont pas fini écrasés…
Source : lautomobileancienne.com