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Le deuxième exemplaire de Superamerica, le premier de la véritable production, était un cabriolet doté d’un châssis 1611SA.
Cette voiture était connue sous le nom de 400 Superamerica S1 (première série) Pininfarina Cabriolet. Dévoilée au public lors du Salon de l’automobile de Bruxelles en janvier 1960, elle fut ensuite présentée au Salon de New York quelques semaines plus tard.
La forme globale de la 400 SA Cabriolet était similaire à celle de la 250 GT Cabriolet de l’époque, excepté l’ouverture moins profonde de la calandre, généralement avec des feux antibrouillard non carénés aux extrémités et sur certains modèles un phare auxiliaire central supplémentaire. Ces véhicules étant des productions limitées extrêmement coûteuses, les clients pouvaient commander des versions personnalisées. Il n’existait donc pas deux modèles identiques. L’une des principales options consistait à choisir entre des phares non carénés et des phares encastrés carénés sous Plexiglass.
En tout, ce sont six exemplaires de S1 Cabriolet Pininfarina qui furent produits.
Châssis 1611SA
Il s'agit du 400 Superamerica Pininfarina Cabriolet présenté au Salon de Bruxelles de 1960 où la nouvelle Grand Tourer fut officiellement présentée. Le châssis 1611SA serait le premier d'un total de six cabriolets construits par Pininfarina sur le châssis court. Elle fut présentée plus tard dans l'année à New York et vendue peu après à son premier propriétaire. À un moment donné, la voiture a été repeinte en rouge et n'a ensuite que très peu de fois changé de mains, avant d'être acquise par le propriétaire actuel en 1998. Il a fait restaurer la voiture dans sa finition verte originale et quelque peu inhabituelle. C'est dans cette configuration qu'elle fut exposée au Concours d'Elégance 2005 de la ville de New York.
Châssis 1885SA
Châssis 1945SA
Troisième d'une série de six cabriolets construits sur un châssis Superamerica 400 à empattement court, cet exemple a été fini dans un vert inhabituel (Verde Bottiglia) avec un intérieur en cuir rouge (Rosso). Le premier propriétaire était un industriel allemand, qui vivait en Suisse et s'installa peu de temps après à Milan, apportant la Ferrari avec lui. Dans les années qui suivirent, elle changea plusieurs fois de mains et de couleurs, jusqu'à ce qu'elle soit acquise par le dernier propriétaire américain en 1998. Il a fait restaurer la voiture dans sa configuration et ses couleurs d'origine par Classic Coach. Depuis la fin de la restauration, cette rare 400 Superamerica Cabriolet n'a jamais été présentée. C'est en 2015 que l'on a pu découvrir la qualité du travail effectué, lors de sa mise en vente aux enchères chez RM lors de la Amelia Island Auction. Elle fut vendue pour la somme de 6,380,000 $.
Châssis 2331SA
Cette 400 Superamerica a été finie par Pininfarina avec une carrosserie Cabriolet pour Fortunato Gosce de Milan, Italie. Avant d'en prendre livraison, la voiture était exposée sur le stand Pininfarina du Salon de Genève 1961. Elle fut ensuite présentée à divers concours avant d'être vendu aux États-Unis en 1970. Le propriétaire actuel a acquis la 2331SA complète avec son hardtop caractéristique en 1998 et l'a fait entièrement restaurée par David Carte. Entre 2001 et 2003, elle fut présentée lors de différents concours d'élégance. Toujours dans un état remarquable, elle est réapparue lors du Cavallino Classic en 2009 puis au Quail, A Motorsports Gathering en 2010.
Châssis 2407SA
Il s'agit de la cinquième Superamerica 400 Pininfarina Cabriolet construite. Livrée neuf avec des phares ouverts, elle se caractérise elle aussi par son hardtop. Son premier propriétaire était un gentleman italien. Au milieu des années 1960, elle avait traversé l'Atlantique. Bien qu'elle ait connu différents propriétaires, elle demeura la propriété de collectionneurs Américains. Son propriétaire le plus récent a fait restaurer la voiture et l'a peinte d'un jaune très frappant avec le hardtop de couleur bleu. Le résultat de ce travail spectaculaire a pu être admiré lors du Concours d'Elégance 2008 de Pebble Beach.
Châssis 3309SA
Le châssis 3309SA était le dernier des six cabriolets Pininfarina construits sur la 400 Superamerica Serie 1. Elle a fut présentée pour la première fois au Salon de l'auto de New York en avril 1962. Par l'intermédiaire de l'importateur américain de Ferrari, Luigi Chinetti, elle fut vendue à J. Stallings en Arizona. Après avoir changé de mains à plusieurs reprises, elle s'est finalement retrouvée en France. Ces dernières années, la Superamerica est retournée aux États-Unis. Elle y a été entièrement restaurée par Brad Hoyt et présenté lors du concours d'élégance Pebble Beach 2009, où elle s'est classée troisième de sa catégorie. En mai 2010, elle fut proposée dans le cadre de la vente inaugurale des Classiques de Monaco de RM Auctions. Elle s'y est vendue 2 800 000 euros (3 799 600 $), un record mondial pour un Superamerica.
