La Ferrari F92A est la monoplace de Formule 1 engagée par la Scuderia Ferrari lors de la saison 1992 de Formule 1. Elle est pilotée par le Français Jean Alesi et les Italiens Ivan Capelli et Nicola Larini, pilote d'essais de l'écurie qui remplace son compatriote lors des deux dernières manches du championnat. L'Italien Gianni Morbidelli est le second pilote d'essais de l'écurie.
La F92A est pourvue d'un nez surélevé et d'un double fond plat, ce qui rend la monoplace difficile à conduire. Elle est également dotée d'une boîte de vitesses à six rapports, contrairement à sa devancière, la Ferrari 643, qui en disposait de sept.
En course, la F92A se présente telle une monoplace peu fiable. Lors des deux premières courses de la saison, aucun pilote Ferrari ne rallie l'arrivée, en raison de casses moteur. Au Grand Prix du Brésil, Alesi et Capelli terminent dans les points. Le Français se classe troisième lors du Grand Prix suivant, disputé en Espagne, tandis que son coéquipier part en tête-à-queue et termine dixième. Il faut ensuite attendre la septième manche de la saison pour voir une Ferrari franchir la ligne d'arrivée, où Alesi monte sur le podium lors du Grand Prix du Canada. En Hongrie, Capelli termine sixième et marque le dernier point de sa carrière en Formule 1.
À partir du Grand Prix de Belgique, la F92A est remplacée par la F92AT. Ayant effectué ses premiers tours de roues à Monza lors d'essais privés, cette nouvelle monoplace dispose d'une boîte de vitesses longitudinale à sept rapports, d'une suspension avant modifiée, d'un empattement allongé et de fixations moteur plus rigides.
Malgré ces modifications, les résultats en course ne s'améliorent pas et aucun des deux pilotes de l'écurie ne rallient l'arrivée avant le Grand Prix du Japon. C'est lors de cette course qu'Ivan Capelli est limogé et remplacé par Nicola Larini. Parti quinzième, Alesi remonte de dix places et termine cinquième tandis que Larini termine douzième. En Australie, dernière manche de la saison, le Français se classe quatrième.
À la fin de la saison, la Scuderia Ferrari se classe quatrième du championnat des constructeurs avec 21 points.