Pour la 101, la direction technique du team avait été reprise par Frank Dernie, excellent aérodynamicien, mais qui laissait au second plan un certian nombre d'éléments comme par exemple la suspension. Celle-ci comprenait des doubles triangles, une biellette à l'avant, une biellette à l'arrière, et une boîte de vitesses longitudinale Lotus à six vitesses. La voiture était fine au niveau du nez, s'élargissant au niveau du cockpit pour former des lignes qui se prolongeaient le long des zones moteur. Lotus se tourna vers le V8 Judd CV 90 degrés. A la fin de l'année, l'une des voitures était testée avec une Lamborghini V-12 en préparation de la 102 de 1990.
Cette voiture représentait une amélioration par rapport à la dernière Lotus de Ducarouge, mais certaines de ses promesses étaient illusoires et d'autres déçues. Lors de qualifications du GP de Belgique, aucune des deux voitures ne s'est qualifiée, et ce fut un coup dur : une première dans l'histoire des courses de Grand Prix Lotus. Piquet sauva les meubles avec deux 4e places et deux autres places dans les points, tandis que Nakajima obtint son meilleur résultat (4e) à Adélaide.