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Au Mans en 1960, Porsche débarque avec sa nouvelle monture spécialement taillée pour la course, et remporte sa classe, et récidivera les deux années suivantes. Non seulement la nouvelle Carrera à carrosserie italienne était plus rapide que l'originale allemande, mais elle était aussi l'une des plus belles voitures jamais sorties de Stuttgart.
Au milieu de 1959, absorbée par son programme de Formule I et soucieuse de maintenir un effort de GT réussi, Porsche a cherché de l'aide extérieure pour maintenir la compétitivité de ses GT Carreras vieillissantes. On avait besoin de quelqu'un pour construire 20 carrosseries légères pour le châssis standard de la 356B. Zagato était le choix de Porsche, mais parce que la Torinese carrozzeria a fait tant de travail pour les concurrents de Porsche, la société a demandé à Austro-Italien Carlo Abarth (un intermédiaire dans le projet Porsche-Cisitalia plus de dix ans auparavant) pour servir à nouveau d'intermédiaire. À l'insu de Porsche, Abarth a engagé Franco Scaglione, anciennement de Bertone pour la conception, et Carrozzeria Rocco Motto à Turin pour construire les nouvelles carrosseries légères en aluminium des vingt GTL.
Un peu plus de cinq pouces ont été supprimés de la hauteur de la Porsche Carrera standard, un peu moins de cinq pouces de sa largeur, tandis que l'élimination des pare-chocs a réduit de cinq pouces sa longueur totale. La surface frontale a été réduite de 15 % et le poids de plus de 45 kilos. L'Abarth GTL était disponible en vente pour plus ou moins 6.200$. Les 20 voitures ont instantanément trouvé preneur.
