Lorsque la Porsche 911 (901) est lancée, elle est équipée d'un 2 litres Flat 6 (soit un 6 cylindres à plat) monté sous le capot arrière. Son architecture alliée à un refroidissement par air, vont rapidement lui conférer une sonorité qui lui est propre et qui contribuera largement à son image. Après quelques évolutions notables, visant surtout à augmenter la puissance, le couple et améliorer la carburation, Porsche revisite en profondeur son Flat pour l'optimiser et lui donner plus de chevaux. Ainsi, c'est toute la gamme qui va gagner 10 ch supplémentaires.
La boîte mécanique de la type 901 à 5 rapports est doté d'un carter en magnésium. En option, l'acheteur peut opter pour la boîte semi-automatique Sportomatic (Type 905) qui fonctionne de la manière suivante : la pédale d'embrayage est supprimée au profit de capteurs dans la commande de vitesse, ainsi, à chaque passage la boîte embraye automatiquement. Son poids contenu aux alentours de la tonne, une boîte bien étagée et un Flat 6 de 140 ch permettent les 215 km/h, 0 à 100 km/h en 9 secondes et le kilomètre départ arrêté en 30,2 secondes.
L'architecture très particulière des Porsche 911, avec son moteur en porte-à-faux arrière, a une incidence évidente sur son comportement routier. Le comportement des premiers modèles était très délicat et des poids en plomb (50 kg) furent montés dans les buttoirs de pare-chocs avant.
Jusqu'en 1967, Porsche va écouler plus de 10 000 exemplaires de sa GT qui va devenir une référence dans le monde de la voiture de sport. C'est cette fin d'année 1967 qu'une gamme est déclinée autour des mêmes carrosseries (coupé et targa) avec le même moteur Flat 6 de deux litres de cylindrées mais avec des puissances différentes.