Apparue en compétition lors des 100km de Mugello en mars 1975, le projet A442 est né lors du rapprochement d'Alpine et de Renault quelques années plus tôt en 1972. Elle participera notamment aux 24h du Mans 1977 sous le nom de A442, terminant 2e derrière Porsche, puis fut rebaptisées A442 A en 1978 lors de l'apparition des benjamines A442 B et A443. Des débuts très compliqués parsemés d'abandons et de problèmes moteur les amènent jusqu'en 1977 et la première participation aux 24h du Mans
Aux Mans 77, la Régie s'était alignée en affichant publiquement son intention de gagner mais avait connu l'échec et essuyé l'affront des Porsche sorties gagnantes par suite du règlement de l'époque permettant de franchir la ligne d'arrivée au ralenti. Une expérience que Renault ne veut réitérer à aucun prix. La tâche sera difficile car les Porsche comptent bien au Mans l'emporter pour la troisième année consécutive. Pour Renault, ces 24 heures sont donc une priorité absolue face à laquelle le programme de F1 a été relégué au second plan. Un important budget y est consacré. Pour François Castaing et Bernard Dudot, ingénieurs en charge des moteurs, l'abandon des Renault en 77 est dû essentiellement au fait qu'aucun circuit d'essai ne reproduit les conditions d'utilisation spécifiques aux 24 heures ; notamment celles qu'entraînent la ligne droite des Hunaudières ; 5 kilomètres à plein régime toutes les trois minutes et demie.
En 1978 lors des 24h du Mans une A442 privée aux couleurs Calberson sera alignée pour Ragnotti Frequelin et Dolhem.