Avec ces versions Baccara, Renault invite le luxe dans ses véhicules populaires. Cette appellation fait référence au célèbre jeu de Casino, évoquant ainsi le prestige et le luxe associés à ces lieux de jeu, très exclusif à cette époque. La version Baccara sera disponible de 1991 à 1993 sur la Clio phase 1, puis de 1993 à 1996 sur la Clio phase 2. La Clio Baccara fut donc la dernière de son espèce, l’Initiale n’arrivant jamais à réitérer le succès.
La Clio I Baccara offrait un intérieur cuir gris, et non crème comme sur la Super Cinq ou la 25, des inserts en ronce de noyer (y compris sur le cache auto-radio), des jantes alliage spécifiques de 14 pouces, ainsi que des bas de caisse lui donnant un look plus cossu. Les équipements sont nombreux : clim, toit ouvrant, ABS, Radio K7 (puis CD), direction assistée, alarme etc).
Côté moteur, la Baccara n’est pas une sportive, mais ne s’en sort pas trop mal, avec tout d’abord le F2N 1.7 litre à carbu en boîte manuelle (92 ch) ou le E6J 1.4 litre à carburateur en boîte automatique (80 ch), puis à partir de 1993 le F3P 1.8 litre injection en BVM (95 ch) ou, légèrement dégonflé en BVA (90 puis 92 ch).
C'est sous la pression de la cristallerie de luxe Baccarat, que Renault devra cesser d’utiliser le nom Baccara en 1997, laissant place à celui, plus commun d’ "Initiale", qui ne prendra jamais la relève dans les esprits. Tout le travail de marque effectué depuis 10 ans tomba à l’eau, juste au moment où la concurrence se mettait à niveau avec des voitures toujours mieux équipées.