En 1993 Renault élargie sa gamme sportive avec une troisième voiture destinée à de plus petits budgets. Moins puissante que ses deux ainées les Clio RSI & 16s, elle sera équipée d'un moteur Energy E7J 1.4l à injection de 4 cylindres (8 soupapes), évidement associé à un catalyseur en raison des normes anti-pollution entrée en vigueur cette année là, ce qui réduit malheureusement les performances escomptées.
Sa principale caractéristique est d'être équipée d'une boîte courte, lui permettant de se démarquer par sa vivacité (0 à 400 mètres en ~18 secondes), tout en réduisant malgré tout les 172 kmh de vitesse de pointe annoncés.
Elle bénéficie d'un châssis plus ferme avec barres antiroulis avant et arrière de plus grosse section, de renforts de portes, d'un freinage renforcé par des disques ventilés à l'avant, ainsi que d'un servofrein plus gros.
Esthétiquement Renault reprend la présentation de la Clio RN, sur laquelle sont rajouté un liseré vert qui fait le tour de la voiture, des jantes en tôle peintes en blanc, un discret becquet arrière et des feux antibrouillards sur le pare-chocs avant.
A l'intérieur la Clio S se singularise par des sièges baquets, des jantes sport « Évolution », une sellerie spécifique, son becquet, et un liseré vert sur les baguettes et pare-chocs. Elle inaugurera de plus le volant sport 3 branches des futurs Clio 16S et Clio Williams.
Vendue jusqu'en 1996, la Clio S n’a pas connu de grand succès, de rudes concurrentes comme la Peugeot 106 Rallye, au prix comparable, semblaient bien plus féroces sur l'aspect sportif.