En 1961/62, lorsque BMW impose sa 700 en compétion, Fiat se marie avec Carol Abarth et la BMC avec John Cooper, Renault se dit qu'une préparation course pour sa toute nouvelle auto, la Dauphine, ferait sens. Voire même pourrait assurer une certaine prestance et assurance à sa Dauphine...
Du coup : on prend une Dauphine Gordini version "export", déjà une belle sportive, et on valide une pré-série de 5 exemplaires fin1961, homologuée su le nom '1093'.
2140 exemplaires seront construites entre 1962 et 63.
Signes distinctifs extérieurs? d'origine, la couleur est blanc cassé, deux phares ronds et les deux bandes bleues longitudinales qui courent tout le long du bolide. A l'intérieur, sellerie en tissus pied de poule et skaï, compteur affichant 180km/H, compteurs Jeager. Sous le capot, un gros filtra à air sec Técalémit, un carburateur Solex 32 AIA, un radiateur en H pour la version 1962, en T pour la 63.
En compétition, nous avions aussi une vraie cliente : Tour de Corse en 1962 ( Orsini / Canonicci) notamment, la victoire la plus grandiose de l'auto. La 1093 tenait vraiment la dragée haute à toutes ses concurrentes de haut vol de l'époque, italiennes ou allemandes. Elle fera également pas mal de rallye raid, moins glorieusement certes, mais sur tous les continents, et sans avoir à rougir des réusltats.
Et surtout, la 1093 fut une fomidable école de pilotage, ou les petits jeunes prometteurs roulaient aux cotés des cadors de l'époque : les Georges Nicolas, Bernard Consten ou Jacques Feret prennent le volant, aussi bien que les Jean Pierre Nivolas, Gérard Larrousse, Henri Pescarolo, Guy Chasseuil et tant d'autres.
Pour plus d'informations : http://www.dauphine1093.fr