C'est au début de l'années 1971 que EDF cherche à développer des solutions électriques opérationnelles pour pouvoir fournir les constructeurs automobiles. Les recherches sont menées avec Renault au centre des Renardières, à Moret-sur-Loing, où EDF possède un laboratoire.
L'objectif des recherches est porté sur la modernisation de accumulateur au plomb (seuls disponibles à l'époque), la conception d'un moteur électrique fiable et robuste et la mise au point de commandes adaptées permettant de manoeuvrer le véhicule.
Le mécanisme électrique reste néanmoins simple, il comporte un moteur électrique directement relié aux roues avant. L'ensemble est monté en ligne. La variation de vitesse est obtenue par des commandes électroniques, reliées à la pédale de l'accélérateur, qui permettent de contrôler la puissance du moteur par délestage modulé de la tension électrique.
Si cette version de la R5 semble de l'extérieure très semblable aux autres en dehors d'un éclair placé dans le losange "Renault", à l'intérieur deux principaux changement étonnent:
- la suppression du levier de vitesse et de la pédale d'embrayage, le moteur électrique ne nécessitant de boîte de vitesse.
- la suppression des jauges d'essences et de l'indicateur de pression de l'huile