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Suite aux succès de Lancia en rallye avec la Stratos à moteur central, Jean Terramorsi, vice-président de la production chez Renault, charge Marc Deschamps de Bertone de concevoir une nouvelle version sportive de la R5 Alpine Supermini. Une nouvelle carrosserie singulière est alors conçue chez Bertone par Marcello Gandini.
Même si traditionnellement la R5 dispose d'un moteur avant, la version Turbo 1 présente un moteur central/arrière de 1397cc Cléon-Fonte à combustible alimentée par Bosch K-Jetronic injection de carburant et un Garrett AiResearch T3 Turbocompresseur OVH 2 soupapes par cylindre moteur Inline-quatre placé derrière le conducteur, au centre d'un châssis modifié. En version standard, le moteur développe près de 160ch et un couple maximal de 221 Nm.
Malgré l'héritage de la R5 standard, on peut noter de nombreux changement au niveau de la carrosserie, comme l'apparition de grandes prises d'air sur les ailes et à l'arrière.
D'un point de vue mécanique également on observe une évolution radicale par rapport à ses consoeurs. Principaux changements, la position du moteur dans la voiture est reculée, et la traction avant est abandonnée pour une traction arrière.
Au moment de son lancement la R5 Turbo 1 est la voiture française de production la plus puissante du marché. La sportivité étant au coeur du projet, les 400 premiers exemplaires de la R5 Turbo 1 se conforment à l'homologation du Groupe 4, permettant ainsi à ces dernières de participer aux différents rallyes internationaux.
Par la suite, de nombreuses pièces de la R5 Turbo 1 seront réutilisées sur l'Alpine A310.
